Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
AGRICULTURE / ODIPAS ANGOLA
A Kuïmba, au Nord-ouest de l’Angola, de 2009 à 2023,
Planète-Cœur a soutenu la Coopérative agricole ODIPAS.
L’objectif d’ODIPAS est de former les néo-ruraux angolais, rentrés d’exil en RDC, à des techniques agricoles améliorées afin d’assurer leur autonomie alimentaire et d’améliorer leurs revenus et leur niveau de vie.
En particulier, depuis 2017, ODIPAS participe à la lutte contre la «pourriture du manioc », grave maladie ravageant la principale ressource alimentaire du continent, par la multiplication et la diffusion de variétés de manioc, sélectionnées au Congo (RDC) voisin pour leur résistance à ce fléau.
Dans ce but, en 2019, ODIPAS a emprunté 5000 € à Planète-Cœur, remboursables sans intérêt dès 2022, avec partage à 50% des bénéfices escomptés de la vente des tubercules et des boutures sélectionnées.
Cette procédure, innovante en milieu associatif, visait trois objectifs :
1) rompre le lien classique de dépendance de pays du sud, créé par les dons récurrents de pays du nord ;
2) responsabiliser nos partenaires dans leurs choix d’investissement et la gestion de leurs projets;
3) leur donner les moyens d’accéder à l’autonomie financière pour développer leurs activités.
Evolution du Projet à Kuïmba.
En dépit des difficultés dues à la pandémie de Covid-19, les Phases 1 et 2 du projet ont été réalisées en bonne concertation entre APC et ODIPAS, selon les prévisions et correctement documentées. L’analyse des résultats a permis de recommander la diffusion de 6 variétés de manioc sur les 9 testées sur le terrain angolais.
Par contre, les relations entre les partenaires se sont délitées, sans aucune explication, avec l’arrivée à échéance du remboursement contractuel de l’emprunt, coïncidant à des périodes électorales importantes…Cette obligation a été respectée à 66%, alors que le partage des bénéfices n’est désormais plus envisageable.
L’absence totale de communication d’observations et de résultats techniques et financiers, malgré de multiples rappels, engendre une grande frustration pour l’APC, amplifiée par l’ignorance totale de motivations plausibles du changement de comportement d’ODIPAS, initialement très demandeur. Faute d’intérêt d’ODIPAS pour reprendre la coopération avec l’APC, celle-ci n’a d’autre choix que de clôturer définitivement ce projet.
La pourriture des turbercules de manioc, qui constitue la base de la nourriture